L’entreprise mettre en exécution des marchés classiques de travaux routiers de construction et d’entretien,
l’Entreprise se trouve en charge d’exécuter un ensemble de travaux tels que spécifiés par l’Administration en
charge des routes ou par le Maître de l’Ouvrage, et elle se voit rémunérée sur la base de prix unitaires
correspondant à chacune des sous composantes de ces travaux ; il s’agit donc de marchés basés sur les «moyens » à mettre en œuvre. Cette approche donne, dans bien iv des cas, des résultats qui restent en dessous
de l’optimum. Par un effet pervers évident, dans le cadre de ces travaux confiés à l’entreprise selon le schéma
classique, l’entreprise est incitée à maximiser le volume de travaux exécutés, afin de maximiser chiffre
d’affaires et bénéfices. Et pourtant, même lorsque les travaux sont réalisés conformément au projet, on
constate que le niveau de qualité générale du service rendu aux usagers reste fortement dépendant de la qualité
initiale de l’avant-projet détaillé confié à l’Entreprise, et dont elle n’est pas responsable. Dans de nombreux
cas, les routes ne durent pas aussi longtemps qu’il était initialement prévu, du fait de défaillances éventuelles
dans l’étude initiale, aggravées par un entretien ultérieur insuffisant